Orienté patients, numérique, interconnecté – voilà comment la Poste imagine le système de santé de demain

Prenons le cas de Tom Müller. Tom a mal au genou. À tel point qu’il ne veut pas sortir de chez lui, même pour aller faire un bilan chez son médecin de famille. Par chance, cette dernière lui propose une consultation virtuelle via une tablette, un smartphone ou un ordinateur afin de procéder à une première évaluation.

Au cours de celle-ci, le médecin suppose qu’il pourrait s’agir d’un problème plus important. Elle envoie donc Tom à l’hôpital suite à une suspicion de lésion interne du genou. Elle effectue ce transfert de patient numériquement, en quelques gestes, et s’assure ainsi que les spécialistes ne reçoivent pas uniquement l’annonce de la venue de Tom Müller, mais également la documentation de son premier diagnostic. La patient reçoit en outre de l’hôpital une convocation pour passer une IRM. Pour préparer le rendez-vous, un spécialiste consulte le dossier électronique du patient (DEP) de Tom. Tom lui a préalablement accordé les droits d’accès nécessaires, afin qu’il puisse consulter toutes les informations concernant les antécédents médicaux de Tom pertinentes pour son traitement. Après l’IRM, le service de radiologie met le résultat et les images à la disposition de l’orthopédiste de l’hôpital en interne et les envoie en retour, par voie numérique sécurisée, au médecin de famille pour une consultation de suivi.

Tom Müller reçoit les conclusions de l’orthopédiste: il s’agit d’une lésion du ménisque. Une intervention ambulatoire doit être effectuée. Le spécialiste entreprend toutes les démarches nécessaires pour l’opération. Pour l’intervention, le système ERP de l’hôpital établit une commande auprès du système de gestion des stocks de la Poste, afin que les instruments chirurgicaux stériles et les consommables nécessaires puissent être livrés. Ceux-ci sont rassemblés de manière hautement automatisée et placés dans ce que l’on appelle un chariot par cas. Grâce à ce chariot, les médecins s’assurent d’avoir exactement le matériel et les instruments chirurgicaux stériles dont ils ont besoin pour l’intervention de Tom en salle d’opération. Le chariot par cas est scanné à son arrivée à l’hôpital pour être enregistré. Simultanément, le robot indoor de l’hôpital reçoit une commande et livre les instruments nécessaires directement dans la salle d’opération attribuée à l’intervention.

Une fois l’opération terminée, Tom peut rentrer chez lui le jour même. L’hôpital lui donne les médicaments nécessaires pour la première nuit. Comme Tom ne peut pas solliciter son genou trop longtemps, l’hôpital demande à la pharmacie de lui livrer ses médicaments à domicile. La pharmacie place les médicaments concernés dans une boîte d’expédition spéciale qui les maintient constamment au frais, ce qui leur permet de conserver leur efficacité. Le facteur vient chercher la boîte à la pharmacie et remet les médicaments le jour même (SameDay) ou le lendemain à Tom. Si Tom ne se sent pas bien suite à l’opération, il a la possibilité d’enregistrer des données sur son état de santé par voie électronique et de les transmettre automatiquement à la personne qui assure son suivi. À l’aide de ces données, cette dernière peut interagir virtuellement avec Tom et l’aider dans ses soins afin qu’il n’ait pas à solliciter son genou pour se rendre au cabinet.

Comme vous pouvez le constater, notre combinaison unique d’offres et de services numériques et physiques permet aux prestataires de soins, par exemple les médecins ou le personnel soignant, de se concentrer sur leurs compétences médicales et donc sur le traitement de leurs patients. Quant aux patients comme Tom, ils n’ont plus qu’à se consacrer tranquillement à leur convalescence, sans avoir à penser à mille choses.

Nicole Burth, membre de la Direction de la Poste et responsable Services de communication souligne dans une brève interview pourquoi et comment la Poste s’engage en faveur du système de santé suisse.